La commune par le passé....

      

                               Pont sur la Savoureuse - Maison Bardy                                     Centre du Village

                                 

                              Grande rue - La Vierge de la Libération                                        Route de Valdoie

 

                          

                                        La Savoureuse                                                              Grande rue

 

                           

                   Carrefour direction Chaux - Lachapelle-Sous-Chaux                               La Place et le Monument

                                                                        

                                                                          Le Monument

 

Composition des conseils municipaux depuis 1884
Élection du 13 Août 1884: PEQUIGNOT Louis Maire, GIRARDEY Émile Adjoint, BAILLY Isidore, PRÉVOT Joseph, GARRET Vincent, KELLER Louis, GIBOUTET François, GIRARDEY Georges, MILLET Vincent, SAUVAGEOT Jean Baptiste.
Élection du 28 Mars 1887: GIRARDEY Émile Maire, SAUVAGEOT Jean Baptiste Adjoint, BAILLY Isidore, PRÉVOT Joseph, GARRET Vincent, KELLER Louis, GIBOUTET François, PEQUIGNOT Louis, MILLET Vincent.
Élections du 20 Mai 1888 et du 15 Mai 1892: GIRARDEY Émile Maire, SAUVAGEOT Jean Baptiste Adjoint, MARCONNOT Alexandre, MILLET Vincent, GARRET Vincent, BARDOT Édouard, PEQUIGNOT Louis, JARDOT Jean Baptiste, GIBOUTET François, KELLER Louis, GIRARDEY Georges, PRÉVOT Eugène.

Élection du 17 Mai 1896: GIRARDEY Émile Maire, SAUVAGEOT Jean Baptiste Adjoint, MILLET Vincent, SAGEZ Jean Baptiste, GARRET Vincent, BARDOT Édouard, TRABAC Jean Pierre, KELLER Louis, JARDOT Jean Baptiste, PRÉVOT Eugène, GIRARDEY Georges, GIBOUTET François.
Élection du 20 Mai 1900: GIRARDEY Émile Maire, SAUVAGEOT Jean Baptiste Adjoint, JARDOT Jean Baptiste, GARRET Vincent, TRABAC Jean Pierre, MILLET Vincent, PRÉVOT Eugène, BARDOT Édouard, KELLER Louis, SAGEZ Charles, GIRARDEY Georges.
Élection du 14 Mai 1904: GIRARDEY Émile Maire, SAUVAGEOT Jean Baptiste Adjoint, TRABAC Jean Pierre, MILLET Vincent, GARRET Louis, PRÉVOT Eugène, KELLER Louis, LOMBARD Jacques, GIRARDEY Georges, JARDOT Jean Baptiste, TISSERAND Alexis, FAIVRE Célestin.
Élection du 17 Mai 1908: GIRARDEY Émile Maire, MILLET Vincent Adjoint, SAUVAGEOT Georges, FAIVRE Célestin, BARDOT Édouard, GARRET Louis, TRABAC Jean Pierre, MARTINEZ Émile, ROSSÉ Joseph, TOURNIER Séraphin, PRÉVOT Eugène, MAÎTRE Joseph.
Élection du 13 Mai 1912: GIRARDEY Émile Maire, MILLET Vincent Adjoint, GARRET Louis, SAUVAGEOT Georges, TRABAC Jean Pierre, BARDOT Édouard, FAIVRE Célestin, MAITRE Joseph, ROSSÉ Joseph, PRÉVOT Eugène, MARTINEZ Émile, TOURNIER Célestin.

Élection du 08 Mai 1919: GIRARDEY Émile Maire, GARRET Louis Adjoint, BELOT Jules, MILLET Xavier, TISSERAND Alexis, BARDOT Xavier, GIBOUTET Émile, FAIVRE Jules, PRÉVOT Édouard, TRABAC Jean Pierre, PRÉVOT Eugène, BAILLY Isidore.
Élection du 23 Septembre 1924: GARRET Louis Maire, MILLET Xavier Adjoint, BELOT Jules, TISSERAND Alexis, BARDOT Xavier, GIBOUTET Émile, FAIVRE Jules, PRÉVOT Édouard, TRABAC Jean Pierre, PRÉVOT Eugène, BAILLY Isidore, FOLLOT Édouard.
Élection du 15 Mai 1925: GARRET Louis Maire, MILLET Xavier Adjoint, TISSERAND Alexis, FOLLOT Édouard, HAVEZ Émile, TRABAC Jean Pierre, BARDOT Xavier, FAIVRE Jules, BAILLY Isidore, PRÉVOT Eugène, GIBOUTET Émile, MARTINEZ Émile.
Élection du 17 Mai 1929: GARRET Louis Maire, MILLET Xavier Adjoint, BARDOT Xavier, FOLLOT Édouard, FAIVRE Jules, TISSERAND Alexis, BARDOT François, HAUMANN Émile, TRABAC Jean Pierre, GIBOUTET Émile, FAIVRE Alexandre, LENOT Émile.
Élection du 17 Mai 1935: GARRET Louis Maire, MILLET Xavier Adjoint, FOLLOT Édouard, TISSERAND Henri, BERNA Achille, SCHMITZ Camille, TRABAC Jean Pierre, LENOT Émile, BARDOT Jules, BELOT Jules, BESANCON Justin, HAUMANN Émile.

Élection du 18 Février 1945: BAVEREY Aimé Maire, TISSERAND Henri Adjoint, GARRET Louis, MILLET Xavier, TRABAC Jean Pierre, HAUMANN Émile, BRUHL Léon, OLIVIER Marcel, RUBIN Émile, BERNA Achille, BARDOT Jules, Madame BAUMGARTNER.
Élection du 02 Septembre 1945: SCHMITZ Camille Maire, MARCONNOT Armand Adjoint, PRÉVOT Émile, PRÉVOT Louis, BELOT Émile, OLIVIER Marcel, PERRIN Lucienne, VENDRELY Édouard, LENOT Georges, HAFFLINGER Charles, JARDOT Jules, BERGER Fernand.
Élection du 25 Octobre 1947: SCHMITZ Camille Maire, BELOT Émile Adjoint, PRÉVOT Émile, PRÉVOT Louis, MARCONNOT Armand, VENDRELY Édouard, OLIVIER René, LENOT Georges, BERGER Fernand, PERRIN Lucienne, HAFFLINGER Charles.
Élection du 23 Décembre 1950: BELOT Émile Maire, OLIVIER René Adjoint, HAFFLINGER Charles, PRÉVOT Louis, KIMBLER Édouard, VENDRELY Édouard, BERGER Fernand, MARCONNOT Armand, PERRIN Lucienne, PRÉVOT Émile, LENOT Georges.
Élection du 07 Mai 1953: BELOT Émile Maire, PRÉVOT Édouard Adjoint, MARCONNOT Armand, RUBIN Émile, VENDRELY Édouard, JEANMOUGIN Roger, PERRIN Lucienne, OLIVIER René, BARTHELET Marcel, LENOT Georges, HAFFLINGER Charles.
Élection du 15 Mars 1959: BELOT Émile Maire, PRÉVOT Édouard Adjoint, MARCONNOT Armand, FOLLOT Édouard, VENDRELY Édouard, JEANMOUGIN Roger, WURTZ Georges, GRASSELER Roger, FAIVRE Maurice, SEPTANS Camille, LALLEMAND François, PERRIN Lucienne, HAFFLINGER Charles.
Élection du 21 Mars 1965: BELOT Émile Maire, PRÉVOT Édouard Adjoint, FAIVRE Maurice, GRASSELER Roger, WURTZ Georges, VOILAND Gabriel, VENDRELY Édouard, VILLER Albin, LALLEMAND François, FOLLOT Édouard, JEANMOUGIN Roger, SEPTANS Camille, MARCONNOT Armand.

Élection du 28 Mars 1971: BELOT Émile Maire, SIGNORI Michel Adjoint, VENDRELY Denis, VILLER Albin, VALOT André, RISSE Josette, GUEDOT Marcel, FRANZON Pierre, VOILAND Gabriel, FORNEVILLE Claude, CARD Émile, GINDRE Monique, PHILIPPI André.
Élection du 27 Mars 1977: GUEDOT Marcel Maire, HORNY Georges 1er Adjoint, GRASSELER Serge 2ème Adjoint, DAVID Daniel, SPARAPAN Jacques, GREGET Paul, BAUMHAUER Gilbert, VENDRELY Denis, VILLER Albin, VOILAND Gabriel, CLAUDE André, BOURGEOIS Jacqueline, HAMMERER Guy.
Élection du 20 Mars 1983: GUEDOT Marcel Maire, HORNY Georges 1er Adjoint, GRASSELER Serge 2ème Adjoint, VOILAND Gabriel 3ème Adjoint, VENDRELY Denis, HAUSS Édouard, VILLER Albin, HAISMAN Maurice, CLAUDE André, LALLEMAND François, GREGET Paul, KNOEFFLER François, ROUSSEL Jacques, DAVID Daniel, PERRIN Etienne.
Élection du 24 Mars 1989: GUEDOT Marcel Maire, VOILAND Gabriel 1er Adjoint, GRASSELER Serge 2ème Adjoint, ROPP Michel 3ème Adjoint, HAISMAN Maurice, KNOEFFLER François, PERRIN Etienne, BARTHELET Bernard, LOMBARD Michel, MALLET Josette, HOSOTTE Jean Paul, VENDRELY Denis, VILLER Albin, CLAUDE André, BASTIAN Jean Marie.

Élection du 23 Juin 1995: LITOT Émile Maire, LOMBARD Michel 1er Adjoint, DOPPLER Nicole 2ème Adjointe, MATHIEU André 3ème Adjoint, PERRIN Etienne, MEYER Pascal, ZUSSY Bernard, EVALY Jean Marie, MARCHISET Francine, BRIQUET Marie Josée, ORSAT Éric, FRANZON Gilles, BARANGER Pascal, BASTIAN Jean Marie, CHALLANT Philippe.
Élection du 17 Mars 2001: CHALLANT Philippe Maire, BASTIAN Jean Marie 1er Adjoint, JEANMOUGIN Patricia 2ème Adjointe, SENTENAC Jean Louis 3ème Adjoint, CHRIST Lysiane, ENDERLIN Jean Louis, ZIMBERLIN Brigitte, FRANÇOIS Bernard, NICOLEY Michel, BADER Dominique, HUBNER Éric, BOURDELEIX Didier, PERRIN Etienne, ROMARY Marie Noëlle, GREMILLOT Serge.
Élection du 14 Mars 2008: FRANÇOIS Bernard Maire, GREMILLOT Serge 1er Adjoint, ROMARY Marie Noëlle 2ème Adjointe, CHRIST Cyrille 3ème Adjoint, BOURDELEIX Didier, PRUD’HOMME Dominique, CLAYEUX Pierre, EME Julienne, CORDIER Hélène, MAZZONI Didier, ENDERLIN Jean Louis, DAUBIE Didier, ROY Roberta, GILBERT Patrick, LALLEMAND Mireille.
Élection du 04 Avril 2014 : CHALLANT Philippe Maire, GRASSELER Annie 1ère Adjointe, GROSJEAN Jean Pierre 2ème Adjoint, GREMILLOT Serge 3ème Adjoint, EME Julienne 4ème Adjointe, DURET Charlotte, CLAYEUX Pierre, BINDA Alexandre, FORNEVILLE Agathe, DUFLOS Olivier, MAISONNAVE Rémy, VALOT-SCHANN Christine, DAUBIE Didier, MAZZONI Didier, OBRY Christine.

Élection du 27 Janvier 2019 : CHALLANT Philippe Maire, GRASSELER Annie 1ère Adjointe, GROSJEAN Jean Pierre 2ème Adjoint, GREMILLOT Serge 3ème Adjoint, EME Julienne 4ème Adjointe, BINDA Alexandre, FORNEVILLE Agathe, DUFLOS Olivier, DAUBIE Didier, MAZZONI Didier, ROUSSEAU Cécile, ROUSSEL Jacques, CHANSON Thierry, JACQUEL Eric, FORNEVILLE Elise.

Elections du 25 Mai 2020 : CHALLANT Philippe Maire, GREMILLOT Serge 1er Adjoint, ROUSSEL Jacques 2ème Adjoint, EME Julienne 3ème Adjointe, ROUSSEAU Cécile, DUPONT James, DURAND Annick, LALLEMAND Françoise, TOMCZAK Grégory, COUTURIER Alexis, FOLLOT-ZANON Sandrine, CHANSON Thierry, VERRY Marie-Catherine, COUET Brigitte, JACQUEL Eric.

             

Rôle du Maire depuis 1692

Le mot "Maire" est issu du terme latin Major. Aux temps des Mérovingiens, le Major était une sorte d'intendant chargé de la direction d'une exploitation et de la conduite des serfs.
1692
Les communes datent du XIème siècle.
En 1692, Louis XIV décida par ordonnance royale, d'imposer un représentant des communes (conseillers, échevins ou pairs), et de vendre cette fonction pour remplir les caisses de l'état. L'administration des communes restera ainsi jusqu'à la révolution Française.
 1789
Ce n'est qu'en 1789, par la loi du 14 décembre, que les communes seront dotées d'une municipalité par un décret voté par l'Assemblée constituante.
La municipalité devient la base de l'organisation administrative. Il est dénombré 44000 communes qui correspondent au nombre de paroisses (religieuses ou fiscales) de l'époque. La municipalité est représentée par le corps municipal composé du maire et d'un conseil élus pour deux ans.
Deux rôles leur sont attribués :
1- Une fonction dédiée au pouvoir municipal.
2- Des fonctions en relation avec l'Etat pour l'administration générale de ce dernier sur le territoire communal.
 1790
Les premières élections municipales eurent lieu en février 1790.
Pour prétendre à la fonction de maire, le candidat devait payer un impôt égal à 10 jours de travail. Pour obtenir le droit de vote, les électeurs avait obligation de régler un impôt correspondant à 3 jours de travail.
1799
Le Consulat (1799-1804), le Premier Empire (1804-1814), la Restauration (1814-1830), la Monarchie de juillet (1830-1848), la Seconde République (1848-1852) et le Second Empire (1852-1870) ont institué des régimes politiques différents qui ont changé tour à tour le mode de désignation du maire.
Ce dernier pouvait être nommé soit par le Préfet, soit par le Premier Consul, soit par le Roi ou élu par les conseillers municipaux. Le nombre d'habitants dans sa commune déterminait la personne qui le nommerait ou l'élirait.
1848
Sous la IIème République est adopté le suffrage universel masculin et le vote secret.
Ce décret ne sera jamais modifié. Le droit de vote et d'être élu n'est plus payant. Tous les hommes français de 21 ans ayant la capacité de droits civils et politiques peuvent voter. Pour être élu, il faut avoir atteint l'âge de 25 ans.
1884
Il est voté la loi dite « la grande charte républicaine de la liberté municipale ».
Elle ne sera plus jamais remise en cause et reste de rigueur de nos jours, avec les règles suivantes :
- Le corps municipal de chaque commune se compose du conseil municipal, du maire et d'un ou de plusieurs adjoints.
- Le conseil municipal règle par ses délibérations les affaires de la commune.
 1944
Entre 1940 et 1944, les maires et le peuple sont à nouveau privés du droit de vote.
L'Etat et les Préfets reprennent à nouveau le contrôle de nos communes. Le maréchal Pétain qui n'a pas le statut de Président de la République dirige la France, collabore avec les nazis et instaure le régime de Vichy.
 2014
L'élection du maire
Actuellement, on compte plus de 36 000 communes en France. Tous les 6 ans, les citoyens sont appelés à voter lors des élections municipales. Les électeurs ne votent pas directement pour leur maire même s'il est d'usage que ce dernier soit quasiment le seul « visible » lors des campagnes électorales. Lors de ces dernières, il est parfois difficile de connaitre les conseillers municipaux qui seront sur les listes électorales pour représenter les électeurs. Lors du passage aux urnes, les électeurs votent pour une liste de conseillers municipaux parmi lesquels se trouve le candidat au poste de maire. Dès lors que l'élection des conseillers municipaux est terminée, ces derniers élisent à leur tour, à la majorité absolue, le maire de la commune. Selon l'INSEE, on recense en 2008, 34.8% de femmes conseillères municipales et 13.9% de femmes maires. Les femmes françaises ont pu voter pour la première fois le 29 avril 1945 pour les élections municipales. Ce n'est que quelques mois plus tard qu'on leur donnera le droit de s'exprimer à un scrutin national. Le 18 mars 1944, Le Général de Gaulle déclare devant l'Assemblée consultative provisoire que « le régime nouveau doit comporter une représentation élue par tous les hommes et toutes les femmes de chez nous »
Le 21 avril 1944, L'article 17 de l'ordonnance portant organisation des pouvoirs publics en France après la Libération dispose que « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ».
 2014
Rôle du maire et de son conseil municipal
Le maire a une double fonction, on dit également qu'il est à la fois l'agent de l'Etat (rôle de représentation) et l'agent exécutif de sa commune (exécuter les lois, gérer les affaires de sa commune, faire respecter la loi et l'ordre public sur son territoire).
1    - Il remplace l'État sous l'autorité du Préfet pour l'exécution des fonctions administratives.
      - L'organisation des élections qu'elles soient municipales, cantonales, régionales, nationales ou européennes.
      - Il a le droit de certifier l'authenticité d'un document par sa propre signature. On parle de Législation des signatures.
      - Il publie les lois et règlements dans sa mairie.
      - L'enregistrement des documents d'Etat civil
Il a également une fonction d'ordre judiciaire sous l'autorité du Procureur de la République qui se traduit par un rôle d'officier de l'Etat Civil et d'officier de police judiciaire.
2    - Il est le représentant de la commune avec un rôle déterminant sur le quotidien et l'avenir des électeurs. Il détient le pouvoir exécutif pour gérer sa commune avec toutefois, le contrôle de ses conseillers municipaux. Les communes s'administrent librement par des conseillers élus. Lors des réunions du conseil municipal, des décisions sont fixées telles que :
      - Le budget et le montant des impôts locaux
      - L'endettement de la commune
      - L'urbanisme façonnant le cadre de vie des citoyens
      - Les missions de la police municipale et des services publics municipaux
      - Les aides au développement économique.
Le maire a la charge d'exécuter les décisions du conseil municipal. Le maire est responsable de l'ordre public sur son territoire. Il est également le chef hiérarchique de l'administration communale. Les conseillers municipaux sont également des électeurs de droit ou par délégation (nommés Grands Électeurs) qui voteront pour élire les sénateurs lors des élections sénatoriales.
 2014
Les services de votre municipalité :
Depuis 1982, les lois de décentralisation ont conféré aux mairies certaines attributions et compétences concernant :
      - La gestion des affaires sanitaires et sociales notamment les crèches municipales
      - La gestion du Plan d'Occupation des Sols (POS) ou du Plan Local d'Urbanisme (PLU)
      - La gestion des écoles maternelles et primaires (création, financement…)
      - La création des équipements sportifs de la commune - La gestion et la création du domaine culturel comme les bibliothèques, les salles de spectacle
      - L'attribution de fonds pour les associations
      - L'entretien des voies communales
      - L'économie locale
 2014
Une commune peut-elle faire faillite ?
Dans le cas de faillite d'une commune, l'état reprend le contrôle sous l'autorité du Préfet de département avec une mise sous tutelle. Le préfet est alors en droit d'imposer des hausses d'impôts locaux considérables (exemple d'une commune où la taxe foncière a augmenté de 50% et la taxe d'habitation de 44,25%). Ces augmentations d'impôts à la charge des électeurs s'accompagnent généralement d'une diminution des dépenses publiques.
La ville de Paris est une exception dans l'histoire de l'élection du maire de la commune.
La commune de Paris est née le 25 juin 1789 mais en 1795 elle est divisée en 12 arrondissements. Paris n'est plus une commune singulière mais elle est formée de 12 municipalités indépendantes. En 1800, Bonaparte met à nouveau en place la commune unique de Paris. En 1859, la loi du 16 juin réattribue 20 arrondissements à la ville de Paris par un nouveau découpage territorial administratif. La commune unique de Paris disparait à nouveau.
Le chef de l'Etat nommera parmi les citoyens acquittant les impôts les plus conséquents, le maire et deux adjoints pour chaque arrondissement. En 1964, Paris devient un département. La capitale est représentée par le Président du Conseil Général de Paris et du Préfet. Les maires de chaque arrondissement remplissent leurs fonctions communales individuellement. La loi du 31 décembre 1975 crée deux collectivités locales distinctes sur le même territoire. Paris devient département et commune gérés par le Conseil de Paris. En 1977, eut lieu la première élection du maire de Paris, à savoir Jacques Chirac.

 

Histoire de Sermamagny

Histoire: Cité pour la première fois au XIe siècle, le village s'est développé au nord de Valdoie, sur la route de Belfort à Giromagny. En 1347, Sermamagny, comme la Seigneurie du Rosemont, devient terre autrichienne. Si le fait d'être construit sur un chemin fréquenté est source de prospérité en temps de paix, c'est un handicap certain pendant les périodes de troubles comme vers 1360-1375 quand les mercenaires de Arnaud de Cervole ou ceux de Enguerrand de Coucy ravagèrent le pays. Sermamagny fut alors dévasté.

1347: Les premières traces de notre village apparaissent en 1347 et il s’appelait alors SERMEGIN. Il est certain que SERMEGIN existait auparavant, mais en 1347, à la suite d’un partage, il revient à Jeanne de Montbéliard, remariée au comte KATZENELLENBOGEN (Jeanne dite Jeannette afin de ne pas la confondre avec sa mère). Il passait ainsi sous la domination autrichienne et dépendait du Haut Rosemont (ROSENFELSZ). Copie authentique délivrée à Vienne en 1765 : in villis de SERNMEIGNY.

- 1394: il devient SURMANMENNJ (cadastre du pays d’Alsace).

- 1423: Nouveau changement : SURMAIMAINGNY.

- 1427: On le trouve orthographié ainsi : SAMERMENIGNY dans les archives du département

- 1434: On lit SARMAMENIGNY (archives départementales).

- 1439: On trouve SERMAINMENGNY (archives de Belfort).

- 1458: Il devient SERMEMESGNY : registre des constructions des rentes au profit du Chapitre de Belfort (1457-1460) WILHELM SCHNIDER VON SURMAMENGA (PV Archives de Colmar)

- 1533: On remarque SURMAINMENGNY dans un extrait du registre de la seigneurie de Belfort, suivant un vieux cadastre de 1350 et  1398 et dans un cadastre de 1533 (arch.663).

- 1563: SERMAMEGNY (liv. Belfort archives).

- 1572: Il devient SCHIRMAMENGA  (tome Z.IX79).

- 1610: Il se transforme en SERMAIMAINGNY, dans les comptes du Chapitre de Belfort, 1710 à 1790 (archives départementales).

- 1655: On le retrouve ainsi : SARMAMAIGNY dans le livre des constructions, cens et rentes du Chapitre de Belfort , adressé à Messire Jean Joseph EMOININ, prestre, 1655.

- 1672: SERMAIMAINGNY, dans une liasse des baux emphytéotiques, cours d’eau, moulins et fours banaux, tuileries. (arch.dép. Fonds Maz

- 1717: SERMANGNY…SERMANNY dans les maix de Giromagny, dépendait  toujours de la mairie du Haut Rosemont (arch . dép. E.3153).
« A l’est prit liure appertient à la ville de Belfort qui feust fait l’an de notre Seigneur courrant 1558 » ( DD8).
Traduction :  « Le présent livre appartient à la ville de Belfort qui fut fait l’année de notre Seigneur, courant 1558 ».
Enfin, écrit ainsi à l’époque Mazarine et lors des grandes inondations : CERMAMAGNY , mais peut-être est-ce la une erreur de copiste.
Et j’ajouterai, particulièrement pour les personnes âgées, que lorsque j’étais enfant et dans le patois que je connais et que je parle, l’on disait « SAR.MAN.MÎN.GNY » en appuyant et en traînant sur la troisième syllabe.
ETYMOLOGIE :
SERMAMAGNY peut provenir :

soit d’un nom d’homme germain : SIMARMANIL (vers 1196)
soit de SIGIMAR et MANSIONILE, mots latins dont le dernier signifie : ferme.
 « MAGNY » la demeure.

 
SERMAMAGNY : « La demeure de Serme ».
                               «La maison de Serme ».
                               
 
 Texte extrait du bulletin d’information de la commune de Juin 1989 et rédigé par Monsieur Georges HORNY Adjoint,

 

Liste des Anciens Maires de Sermamagny depuis 1789

Début de mandat

Fin de mandat    

Nom du Maire    

1790 1792 Jean-Claude PETITJEAN
1792 1802 Jean-Claude BARDOT
1802 1818 Jean-Baptiste BARDOT
1818 1823 Felipe JARDOT
1823 1841 Xavier BARDOT
1841 1848 Louis BARDOT
1848 1850 Felipe BELOT
1851 1852 Jacques BELOT
1852 1862 Louis BARDOT
1862 1863 Jean-Baptiste BARDOT
1863 1871 Louis BARDOT
1872 1875 Auguste JARDON
1875 1877 Jean-Baptiste BARDOT
1878 1887 Louis PEQUIGNOT
1887 1924 Émile GIRARDEY
1924 1945 Louis GARRET
1945 1946 Aimé BAVEREY
1946 1950 Camille SCHMITZ
1951 1977 Émile BELOT
1977 1995 Marcel GUEDOT
1995 2001 Émile LITOT
2001 2008 Philippe CHALLANT
2008 2014 Bernard FRANÇOIS
2014 en cours Philippe CHALLANT
     
     

 

Maison Bardy (famille Bardy)

La maison Bardy, bâtiment massif flanqué de deux petites tours et d'une porte en plein cintre, évoque l'histoire de toute une famille. Mathieu Bardy (1764-1848) est chirurgien militaire depuis 1792. Les hasards d'une affectation dans les armées du Rhin le conduisent à Belfort en 1793. Il devient alors médecin major à l'hôpital militaire de Belfort, puis chirurgien à l'hôpital civil en 1801. Son fils Napoléon Bardy (1804-1884), magistrat et homme politique, juge au tribunal civil de Belfort, épouse en 1828, Marie Josèphe, fille de Gustave Dauphin, célèbre peintre belfortain. Ardent républicain, ennemi des compromissions, il sait, sans trahir ses convictions, concilier sa fonction de magistrat et sa carrière politique. La maison devient propriété du jeune couple entre 1833 et 1842. Cet édifice, transformé, après la deuxième guerre mondiale en lieu de culte pour devenir une chapelle (Il n'y a pas d'Eglise à Sermamagny), celle-ci est acheté par la commune en 1985 pour y accueillir une bibliothèque puis aujourd'hui médiathèque et aussi différentes associations.


            

A 2 km de là, la maison départementale de l'environnement a été installé par le conseil général (aujourd'hui conseil départemental) du Territoire de Belfort en 1994, sur le site naturel du Malsaucy sur laquelle se déroule chaque année le festival des Eurockéennes. A chaque printemps, elle propose une nouvelle exposition, accompagnée de multiples animations pour mieux comprendre l'environnement: Ateliers, visites, conférences-débats, sorties en plein-air, jeux...

 

Le Campanile de la Mairie

  

Qui suis-je ?

En l'an 1843 j'ai été bénite par M. Schnobelen curé de Lachapelle-sous-Chaux.

J'ai pour parrain M. Louis Bardot maire de Sermamagny.

J'ai pour marraine Mme Marie-Thérèse Marie du même lieu.

Ces inscriptions sont gravées dans le bronze de la cloche installée dans le grenier de la Mairie de Sermamagny, en face d'un œil de bœuf muni d'un abat-son, faisant office de campanile.

Sur la jupe est inscrite une phrase en latin que l'on traduit par :

« Aujourd'hui, si vous écoutez sa voix, ne fermez pas vos coeurs »

Dans un écusson figurent les renseignements suivants :

« François Robert, fondeur de cloches à Urville Vosges. »

Une croix du Christ sur un calvaire avec deux pénitentes agenouillées et une sainte tenant dans ses bras un enfant complètent le décor.

 Elle a 70 cm de diamètre et 70 cm de haut.

 Elle a été remise en état et fonctionne tous les jours pour annoncer les heures, les décès et les mariages.

 

Église Saint Vincent et cimetière intercommunaux à Lachapelle Sous Chaux

Cette Église a été bâtie en l'an 1552, la nef avait 5 toises (9,14 m) de long et le chœur 3 toises (5,84 m) et environ 3 pieds (0,97 m) de long et 17 pieds (5,52 m) de large. On n'y a jamais touché depuis ce temps la, c'est à dire au chœur.

En 1700, l' Église se trouvant trop petite de la moitié, les paroissiens ont ragrandi la nef de 4 toises (7,19 m) sans toucher au chœur.

La paroisse s'étant augmentée considérablement, l' Église se trouve encore trop petite de la moitié, sur quoi les paroissiens ont délibéré de la reconstruire de sorte qu'on y travaille actuellement. On la rélargit de 8 pieds de chaque coté de sorte qu'elle aura 56 pieds (18,2 m) de long et 36 pieds (11,7 m) de large dans l'œuvre. Mais comme on ne peut la rélargir du coté du septentrion sans ôter la sacristie qui sert "d'ogive" de ce coté là, pour soutenir la voûte du chœur, il est absolument nécessaire de la transporter ailleurs….

Le chœur n'a que 17 pieds (5,52 m) en largeur et 9 pieds 10 pouces (3,19 m) en longueur, il y a des bancs des deux cotés pour les chantres et 2 pupitres, il y a environ 1 toise (1,95 m) carré de vide. Le sanctuaire a 11 pieds 9 pouces (3,85 m) de profondeur….. il serait nécessaire de le reconstruire et lui donner 33 pieds (10,12 m) de long et 27 pieds (8,17 m) de large.

 

La tour a été construite en 1778-1779 par Jacques Jeyny d’ Auxelles-Bas pour la somme de 6560 livres (22.960 fr.). 

L’année suivante le 22 juillet 1780 eu lieu à Lachapelle même la fonte des cloches par le sieur François Robert de Robécourt qui reçut pour ce travail la modique somme de 250 livres (8.750 fr.).
Les anciennes cloches pesaient 1550 livres et le poids des nouvelles devait être de 4700 livres savoir 2000 pour la grosse, 1500 pour la seconde et 1200 pour la troisième.
La dépense totale s’éleva à 4509 livres (157.815 fr.)dont 2520 (88.200 fr.) furent payées par Monsieur le Curé Gueffemme 1000 (35.000 fr.) par la Confrérie du Rozaire et 989 (34.615 fr.) par la fabrique Saint-Vincent.
De ces trois cloches baptisées sous les noms de Joséphine, Catherine et Marie-Anne, la grosse seule nous reste: les deux autres furent le 4 octobre 1793, livrées à l’Etat pour être converties en canons et servir sous cette nouvelle forme à la défense de la patrie...

Un an après sa construction, le 18 août 1780, la tour fut foudroyée mais grâce à Dieu, il n’y eut point de dommage considérable; deux colonnes du bâtiment des cloches ont un peu souffert ainsi que deux chevrons sur la nef, d’où la foudre a pénétré dans l’église et a un peu endommagé les deux petites portes latérales. Cette tour était couronnée d’un dôme qui dans les années 1870, sous l’administration de Monsieur le Maire et de Monsieur le Curé fut remplacé par une flèche, au grand mécontentement de la majorité de la population et des habitants de la paroisse.

Les cloches d’origines, au nombre de trois pesaient 1.550 livres au total, puis le 22 juillet 1780 eut lieu sur place à Lachapelle sous Chaux la fonte de 3 nouvelles cloches, réalisée par les Établissements Robert de ROBERCOURT fondeur en Lorraine qui reçu pour ce travail la somme de 250 livres.

- la plus grosse d’un poids de 2.000 livres se prénomme JOSEPHA
- la suivante, se prénommait CATHERINE et pesait 1.500 livres
- la petite MARIE-ANNE pesait 1.200 livres.

Pour CATHERINE et MARIE ANNE, leur installation fut de courte durée, le 4 octobre 1793, l’Etat les réquisitionna pour les convertir en canons. Pendant cinquante ans, JOSEPHA se retrouva donc seule pour chanter les heures et battre les rassemblements.

- CATHERINE fut remplacée en 1843, par VINCENT, d’un poids de 545 Kg;

- MARIE-ANNE fut remplacée par JUSTIN-CECILE en 1848.

Après CATHERINE et MARIE ANNE, les deux nouvelles cloches VINCENT et JUSTIN-CECILE ont connu le même sort que leurs consœurs, réquisitionnées de la même manière pour la guerre de 1870.

Pour remplacer de nouveau ces cloches perdues pour la deuxième fois, en 1900 trois nouvelles sont installées, réalisées à Vitry le François par l’entreprise PAIN TENDRE Frères fondeur.

MARIE-ROSALIE la plus grosse;
JULIENNE-MARGUERITE-MARIE
et MARIE-THERESE-JOSEPHINE, la plus petite.

Pour la mise en place de la plus imposante, MARIE-ROSALIE, on a dû pratiquer une entaille (toujours visible) dans les montants d’une fenêtre trop étroite, pour permettre le passage de la jupe de cette volumineuse demoiselle.
Depuis les locataires du clocher sont donc, par ordre de taille, MARIE-ROSALIE (1900), JOSEPHA la plus ancienne (26 juillet 1780), JULIENNE-MARGUERITE-MARIE (1900) et MARIE-THERESE-JOSEPHINE (1900).

Le 2 novembre 1994 la réfection du poutrage supportant la croix du clocher de Lachapelle-sous-Chaux a débuté pour un coût d'environ 245.000 fr. (Somme à partager avec la commune de Sermamagny).